Je suis fascinée par l’Egypte ancienne. Tellement triste de voir ce qu’un pays d’une telle grandeur est devenu. J’y ai passé mon diplôme de plongée, j’y ai découvert des fonds d’une incroyable beauté, j’ai visité Luxor… Je rêvais d’aller visiter le musée du Caire. Malheureusement, la conjoncture a réduit ce rêve à néant.
Cette Eau Égyptienne, variation du Kyphi, rend hommage à Hatchepsout. Le Kyphi était un parfum solide, à base de myrrhe, de cannelle, de santal et d’autres ingrédients que faisaient brûler les Egyptiens pour honorer le dieu Rê. Ses effluves étant réputées pour apporter la sérénité, de jour comme de nuit. En clair, c’était un anti-stress avant l’heure. Cinq Mondes s’en est inspiré pour créer l’Eau Égyptienne, où l’on retrouve des huiles essentielles de cumin, encens, rose, myrrhe, genévrier…. À vaporiser autour de soi ou sur l’oreiller avant d’aller dormir. Un rituel nocturne “magique” comme j’aime (#thedreamcatcher). Et mystérieux comme Hatchepsout elle-même.
Moins connue que les Pyramides ou Toutankhamon, cette femme pharaon (un cas unique) m’a fascinée du jour où j’ai entendu son nom et surtout visité son temple à Deir El-Bahari. Celle qui se représentait sans poitrine et avec une barbe postiche (ce qui troubla jusqu’au célèbre Champolion) régna sur l’Egypte pendant 22 ans. C’était une bâtisseuses. Elle fit ériger des temples, des obélisques, beaucoup de statues à son effigie dont pas mal sont visibles dans les plus grands musée occidentaux. Elle a considérablement enrichi la 18ème dynastie dont elle est issue. Pour de sombres histoires “politiques” (déjà à l’époque…) et familiales, son nom, son image même, ont été effacés de la quasi totalité des monuments qu’elle avait fait ériger. Sa momie retrouvée et authentifiée en 2007 repose désormais au Musée du Caire. Une salle entière lui est consacrée au Metropolitan Museum of Art et elle est l’une des 39 femmes convives de la Dinner Party, oeuvre fascinante de Judy Chicago exposée au musée de Brooklyn.