Les expos, c’est comme le parfum. Non, en fait c’est pire : il ne faut jamais en voir plus d’une dans la même journée (alors que l’on peut sentir trois ou quatre jus d’affilée sans problème), sinon il y a de fortes chances pour que la seconde vous paraisse nullissime. Je ne froisserai personne… Heureusement, j’avais commencé par le plat de résistance : Picasso Mania au Grand Palais. Une rétrospective intelligente, riche et puissante. L’expo que j’ai vue un peu plus tard m’a paru bien terne pour ne pas dire autre chose (je précise, qu’elle ne se déroulait pas au même endroit). Ouf !
Des effigies à la gloire du maître réalisées par des artistes contemporains du monde entier. Les collages photos de David Hockney, les Demoiselles d’Avignon revues et corrigées par plusieurs peintres dits appropriationnistes (Raffray, Pettibone…) ou par d’autres tel Robert Colescott et ses Demoiselles d’Alabama.
Des masques africains côtoient les portraits du maîtres et montrent à quel point son oeuvre s’en est inspiré. Au détour des différentes salles, on trouve une sculpture de Roy Lichtenstein, et plusieurs hommages appuyés signés Warhol ou JM Basquiat.
En pleines vacances scolaires, je n’ai même pas eu à faire la queue, un bonheur ! Et on en prend vraiment plein les yeux. Jusqu’au 29 février 2016.