J’aime Paris (et sa banlieue) au mois d’août. Peu de voitures, les volets clos, la chaleur torride cette année… personne dans les rues et pas une boulangerie correcte d’ouverte ! Même le marché est désert. Il n’y a guerre que les vieux qui y déambulent (et moi en l’occurence !). Le temps s’est arrêté, on pourrait presque s’ennuyer. En fait, ça me repose. Et puis doucement, après quinze jours d’immobilité, tout se remet en route, doucement. La dernière semaine d’août, tout le monde est dans les starting blocks. Et là, on la regrette amèrement cette période suspendue. On aurait tellement voulu qu’elle dure, dure, dure… Encore, toujours.
Alors quand vraiment la pression est trop forte, je regarde quelques instants par la fenêtre, vers le ciel. Le ciel de septembre peut être magique (quand le soleil daigne exister). D’un bleu intense et nostalgique, emprunt d’une lumière filtrée qui m’a toujours fascinée. C’est le moment où l’on bascule vers des journées de plus en plus courtes. La chaleur (quand on y a droit) nous donne l’illusion de prolonger les vacances, au moins « vestimentairement » parlant, mais intérieurement personne n’est dupe…